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Strengthening connections among us!
Le symposium annuel de la FCE en Alberta pour la première fois
Les cadres francophones de plusieurs organisations enseignantes provinciales et territoriales ont gouté la culture franco-albertaine tout en travaillant à leur partage professionnel annuel lors d’un symposium francophone de deux jours au siège social de l’ATA à Edmonton.
La FCE (Fédération canadienne des enseignants) avait choisi ces dates pour que ses agents de liaison francophones puissent aussi côtoyer les enseignants des écoles francophones de l’Alberta venus à Edmonton pour assister à leur grand congrès annuel. À l’occasion du symposium, la NCTCA (North Central Teachers’ Convention Association), la FCE et le Conseil français (conseil de spécialistes de l’ATA) ont donc tous trois collaboré pour offrir 45 ateliers en français au congrès et proposer plusieurs activités culturelles au sein de la communauté francophone d’Edmonton.
Ce symposium annuel, dont le premier remonte à plus de 40 ans, s’est tenu à Ottawa jusqu’en 2010. Depuis, il a lieu chaque année dans une localité différente. C’est la première fois qu’il se tient en Alberta. « C’est une bonne façon de saisir l’esprit franco-albertain », nous disait Ronald Boudreau, directeur des services en français de la FCE.
Les participants à ce symposium sont les agents de liaison francophones des organisations membres de la FCE. Ils ont suivi plusieurs présentations sur des sujets variés : programmes d’études, perfectionnement professionnel et valeurs socio-culturelles. Ils ont aussi pris part à plusieurs activités après les ateliers de la journée : visite de la Cité francophone au cœur du quartier français d’Edmonton, dégustation au Café Bicyclette de plats typiquement franco-albertains, et concert de Daniel Gervais, grand maître violoniste.
Parce que les écoles francophones rattachées aux associations membres de la FCE œuvrent toutes en milieu minoritaire, leurs mandats incluent un soutien culturel à leurs communautés afin d’aider les élèves à comprendre et développer leurs identités francophones, a précisé Dianne Woloschuk, présidente de la FCE.
Le symposium a donc été l’occasion pour les participants d’élargir leurs propres horizons francophones. « Il leur a permis de constater la richesse et la diversité de la vie, de la langue et de la culture francophone à l’autre bout du pays. Ils en retireront beaucoup de choses » nous a expliqué Mme Woloschuk.
« Lorsque l’occasion se présente, cela nous fait du bien de nous retrouver entre nous, parce que nous sommes souvent isolés au sein de nos propres organisations » ajoutait Françoise Ruban, agente de liaison francophone pour l’ATA.
Parmi les défis que les éducateurs francophones doivent surmonter, Mme Woloschuk a cité : les restrictions budgétaires, la difficulté d’inculquer à la fois une culture et une éducation francophone de qualité, les distances à parcourir bien souvent (en particulier pour participer à des activités parascolaires), et le recrutement d’enseignants qualifiés qui parlent le français.
Des quelque 200 000 enseignants que la FCE représente, plus de
10 000 travaillent en école francophone en situation culturelle et linguistique minoritaire. Le mandat du Réseau des agents de liaison de la FCE est donc de servir les intérêts de ce groupe. Ses trois priorités principales pour les cinq prochaines années (Plan d’action 2014-2020) sont de renforcer les liens entre les participants du réseau, de rendre les approches pédagogiques plus dynamiques, et de moderniser la pratique enseignante. ❚
Traduit par Violette Bigeat.
Francophones flock to Barnett House
Annual symposium hosted for first time in Alberta
Francophone personnel from a variety of provincial and territorial teacher organizations got a taste of Franco-Albertan culture while sharing professional ideas during a two-day francophone symposium held Feb. 3 and 4 at Barnett House.
The annual event, which dates back more than 40 years, used to be held in Ottawa every year, but since 2010 it’s been held at different locations across the country. This was the first time that the Alberta Teachers’ Association has played host.
“It’s a nice way to get the sense of the Franco-Albertan spirit,” said Ronald Boudreau, director of French services at the Canadian Teachers’ Federation (CTF).
The event, attended by francophone liaisons who work within CTF’s member organizations, included presentations on a variety of topics, including curriculum, professional development and socio-cultural issues.
There were also cultural events beyond the daytime sessions. Attendees visited la Cité Francophone in the heart of Edmonton’s French quarter, sampled Alberta French cuisine at Café Bicyclette and enjoyed grand master fiddler Daniel Gervais.
Because francophone schools within CTF organizations all operate in minority settings, their mandates include working to support culture in their communities to help their students understand and develop their francophone identities, said CTF president Dianne Woloschuk.
The symposium, then, provides important opportunities for attendees to broaden their own francophone understanding.
“It allows people from across the country to get a better sense of how the francophone life and culture and language are lived in different parts of the country. That’s a huge benefit,” Woloschuk said.
Furthermore, the symposium liaison agents provided professional development presentations at the North Central Teachers’ Convention on Feb. 5 and 6 in Edmonton. A partnership between the CTF, le Conseil français and the ATA provided funding and support to provide more than 45 sessions in French at this year’s convention, where 600 francophone teachers from across Alberta gathered.
It’s a valuable opportunity when francophones can get together with peers because they’re used to working in isolation within their organizations, said Françoise Ruban, a francophone liaison with the ATA.
Among the common challenges that francophone educators face are funding, meeting their cultural mandate while also providing a quality education, dealing with large distances between locations (in the case of extracurricular activities, for example) and recruiting qualified French-speaking teachers, Woloschuk said.
Of the approximately 200,000 teachers that the CTF represents, more than 10,000 work in minority French-language schools. Within the CTF, the Network of Francophone Liaison Officers works to further the interests of this minority group. The network has an action plan for the period from 2014 to 2020. The plan’s three priorities are strengthening connections within the network, invigorating teaching approaches and bringing teaching practices up to date, Woloschuk said. ❚