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CTF condemns abolition of French-language institutions and services in Ontario

December 11, 2018

 

  ctf-fce      @CanTeachersFed      www.ctf-fce.ca

 

Ottawa – The Canadian Teachers’ Federation (CTF) announced Nov. 27 that it is “deeply shocked” by the Government of Ontario’s decision to cut ­services to French-speaking Ontarians, an action the CTF deems “completely unacceptable.”

“This decision marks a major step backwards for French-speaking Ontarians and has left the whole of French-speaking Canada distressed at the news,” said CTF vice‑president Heidi Yetman. “As part of their role in society, Canada’s teachers advocate for respect for human rights and social justice in all its forms. These fundamental values have been trampled on in Ontario, and that is a very serious concern for us.”

The CTF is offering its support to the largest francophone group in the province, the Association des enseignantes et des enseignants franco‑ontariens (AEFO), as it takes up the struggle to defend francophones’ rights.

The Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) stated that it deplores the Government of Ontario’s decision, announced on Nov. 15 as part of its economic update. The abolition of the Office of the French Language Services Commissioner and the cancellation of plans to open a French-language university in Ontario will have a far-reaching impact on the vitality of Ontario’s French-speaking community and on the province as a whole, the Assemblée stated.

The CTF says it will be closely monitoring the resistance campaign being organized by the AFO and will be calling on teachers all across Canada to do the same, and to take part. ❚


La FCE dénonce l’abolition d’établissements et de services pour la francophonie ontarienne

Ottawa, le 27 novembre 2018 — La Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE) est « profondément choquée » et juge « inacceptable » la décision du gouvernement de l’Ontario de réduire les services aux francophones de l’Ontario.

« Cette décision marque un recul important pour les francophones de l’Ontario et a de fait ébranlé toute la francophonie canadienne. De par leur rôle dans la société, les enseignants du Canada prônent le respect des droits de la personne et de la justice sociale sous toutes ses formes. Ces valeurs ­fondamentales ont été bafouées en Ontario, et cela nous préoccupe sérieusement », déclare Heidi Yetman, vice-présidente de la FCE.     

La FCE offre son appui au plus grand regroupement de francophones de l’Ontario, l’Association des enseignantes et des enseignants ­franco-ontariens (AEFO), dans la lutte qui s’amorce afin de défendre leurs droits.

L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) déplore les décisions du gouvernement ontarien annoncées le 15 novembre 2018 dans le cadre de la mise à jour économique. L’abolition du Commissariat aux services en français et l’annulation du projet de ­l’Université de l’Ontario français auront des conséquences importantes sur la vitalité de la francophonie ontarienne et sur l’ensemble de la province.

La FCE suivra avec grand intérêt la campagne de résistance et de mobilisation de l’AFO, et appelle les enseignants partout au Canada à faire de même et à participer à la lutte. ❚

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